1. |
Incendie
04:03
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On a cherché d’la lumière
Dans tous les coins sombres
On a fouillé la map
De fond en comble
On a sorti les lanternes
Et puis les sondes
On a splashé du blanc
Et puis du jaune
On est sortis de l’ombre
Quand ils nous regardaient pas
On est arrivé là
Où ils nous attendaient pas
On a fait sauter les ponts
On a brûlé de l’or
On a sonné le glas
De la mort
Nous revoilà, le feu qui rejaillit
Il souffle en nous comme un espoir infini
Dans le clair-obscur
L’étau se desserre
Est-ce que le fruit est mûr
Pour dire adieu à hier?
Dans le ciel azur
Des cris se libèrent
Nous revoilà, le feu qui rejaillit
Il pousse en nous comme un espoir infini
On souffle à pleins poumons sur l’incendie
Nous revoilà, le feu qui rejaillit
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2. |
Si tu me tiens
03:34
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Si tu me tiens
Me tiens la main
Je te tiendrai plus fort demain
Demain matin
Je te tiendrai la main
Jusqu’à n’en perdre pieds
Et tranquillement, nous irons loin
Nous irons bien plus loin ensemble
Ensemble nous
Irons jusqu’au bout du monde
Ensemble c’est tout
Jour et nuit nous marcherons sur les cendres
Jusqu’à rallumer le feu ensemble
Le temps, il est venu
Venu de loin pour nous dire
Qu’il est venu
Le temps de partir pour de bon
Et pour la vie
Le jour, jour comme la nuit
Je t’aimerai encore cette nuit
Et plus encore demain matin
Je t’aimerai plus fort demain
Si on se tient
Jour et nuit nous marcherons sur les cendres
Jusqu’à rallumer le feu ensemble
Jour et nuit nous marcherons sur les cendres
Jusqu’à rallumer le feu ensemble
Jour et nuit nous marcherons sur les cendres
Jusqu’à rallumer le feu ensemble
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3. |
Comme une plume
04:07
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Je marchais seul dans la brume
La nuit éteignait le jour
Les pieds géants de l’amour
Me faisaient trembler sous la lune
Elle m’avait criblé de balles
Mon corps sentait mort
Le bonheur en cavale
J’le cherchais du haut du mirador
Tu t’es posée comme une plume
Doucement
Sur mon corps en sang
Un soleil sur le bitume
Au printemps
Tu m’as fait fondre lentement
T’es plus que l’interlude
Entre deux chefs-d’œuvre de Verdi
T’es la lumière qui s’allume
Au fin fond de la nuit
Si t’es juste un mirage
Ben moi aussi j’disparais
Si t’es l’oiseau de passage
Je serai le ciel au grand complet
Tu t’es posée comme une plume
Doucement
Sur mon corps en sang
Un soleil sur le bitume
Au printemps
Tu m’as fait fondre lentement
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4. |
Apparition
03:31
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On est partis en attendant le grand retour de celui
Ou celle qui nous guiderait jusqu’à nous décrocher la lune
Mais dans la tempête
C’est nous qui sommes apparus
Ne plus se reconnaître
Je pourrais me revoir
Jouer encore et encore
Dans le même film
Sans changer le décor
Mais quelque chose me dit
Qu’il faut lâcher prise
Il restera toujours la mémoire
Brûlons le décor
Vas-y brûle le décor
Nos quatre murs n’en pouvaient plus de contenir ce qu’on était devenus
On rêvait à ce qu’on voulait être chacun tourné vers sa fenêtre
Et dans la tourmente
On est enfin apparus
Ensemble dans la tourmente
Je pourrais me revoir
Jouer encore et encore
Dans le même film
sans changer le décor
Mais quelque chose me dit
Qu’il faut lâcher prise
Il restera toujours la mémoire
Brûlons le décor
Vas-y brûle le décor
J' suis rev'nu en novembre pour écrire ton nom
Je suis reparti en décembre
Parce que t'as dit “non”
C'est en moi que je crois pas
À ton cinéma
Toi t'es devenu immense à briser ta maison
Moi je vais tenter ma chance
Et nous nous reverrons
L'univers fait la loi
Il décidera
On est partis en attendant le grand retour de celui
Ou celle qui nous guiderait jusqu’à nous décrocher la lune
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5. |
Endorphine
04:39
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Ton âme est une île
Au milieu de la ville
Ta tête d’argile
Elle ne tient qu’à un fil
Tu tires dans tous les sens
Avec des mots assassins
Tu cris ton impuissance
À trouver ton chemin
Tu regardes vers le ciel
La vie te semble si belle
Tu ne vois plus l’abîme
La ligne est si fine
Au fond de ta gorge
Ton cri se noie et coule au fond de toi
Ton coeur comme une forge
S’éteint sous les flots qui coulent sur toi
Un séjour dans l’officine
Un décor mélamine
Monter ton endorphine
Remonter la colline
Que la vie est belle
Vue depuis le ciel
Tu ne vois plus l’abîme
La ligne est si fine
Au fond de ta gorge
Ton cri se noie et coule au fond de toi
Ton coeur comme une forge
S’éteint sous les flots qui coulent sur toi
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6. |
Mort à la reine
02:36
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Tu es la reine déchue d’un autre temps
Qui s’est révolu
Tu n’es plus le centre de tous les regards
Et t’en peux plus
Tu n’es plus l’ombre de ce que tu étais avant
La lumière est une onde qui passe trop rapidement
Le temps est une robe qui t’fait plus vraiment
Je vois des tuiles d’or sous tes pieds
Un halo noir
Tu as essayé de te transformer
Shiner pour l’éternité
Tu n’es plus l’ombre de ce que t’étais avant
La lumière est une onde qui passe trop rapidement
Le temps est une robe qui t’fait pu vraiment
Le temps est une robe qui t’fait pu vraiment
Tu n’es plus l’ombre de ce que t’étais avant
Tu n’es plus l’ombre de ce que t’étais avant
Tu n’es plus l’ombre de ce que t’étais avant
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7. |
Laisse couler
03:13
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Vis-le bien le drame
Laisse couler les larmes
Tranquillement, le long de ta joue
Finalement, je peux voir en dessous
De toi mon amour
De toi mon amour
De toi mon amour
Dépose les armes
Laisse entrer les flammes
Tranquillement, le long de ton corps
Finalement, tu brûles aussi fort
Que moi mon amour
Que moi mon amour
Que moi mon amour
Que toi mon amour
Que moi mon amour
Que toi mon amour
Que moi mon amour
Que toi mon amour
Que moi mon amour
Que toi mon amour
Que moi mon amour
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8. |
Étoiles
03:15
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Des fois j’me demande c’qu’y a en haut des étoiles
Y a tu quelqu’un d’autre avec moi?
Quelqu’un qui veille sur moi?
Moi et toi
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9. |
Je rentre à la maison
03:32
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Je me suis égaré sur des chemins mal dessinés
Je suis allé trop loin là où personne ne m’a cherché
J’ai fait des tours sur moi-même et tout ce que j’ai trouvé
C’est l’ombre décolorée d’une rose fanée
J’ai crié sur tous les toits que j’étais arrivé à bon port
J’ai vécu comme un roi cloîtré dans mon grand château fort
J’ai fait des tours sur moi-même sans jamais regarder dehors
Où s’étalait la scène et son triste décor
Ah moi je rentre à la maison
Et je n’irai pas plus loin
J’ai attendu la bonne saison
Pour revenir d’où je viens
Ah moi je rentre à la maison
C’est pour de bon
J’ai attendu la bonne saison
J’ai vécu des jours fastes, un cadeau empoisonné
J’ai rêvé à plus grand et je me suis vite oublié
J’ai fait des tours sur moi-même, sans voir qu’on m’avait déserté
Il était déjà trop tard quand mon voile s’est levé
Ah moi je rentre à la maison
Et je n’irai pas plus loin
J’ai attendu la bonne saison
Pour revenir d’où je viens
J’me suis retrouvé seul, c’est peut-être ce que j’attendais
Pour arriver au seuil de ce qui commençait
J’ai regardé en moi, pour une fois et pour de vrai
Le plus long et le plus dur des trajets
Ah moi je rentre à la maison
Et je n’irai pas plus loin
J’ai attendu la bonne saison
Pour revenir à d’où je viens
Ah moi je rentre à la maison
C’est pour de bon
J’ai attendu la bonne saison
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10. |
Backlash
04:46
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J’ai grandi dans un monde qui se meurt
La promesse d’un salut national
J’ai tué mon père mais sa voix résonne
Backlash d’octobre qui me terrasse et me sonne
Et sous les glaces
De décembre
Un feu immense
Oh papa je tombe si fort
Sous le bruit des bombes encore
On va tu sauver le monde une dernière fois?
Oh mama je tombe encore
Je vois pas le fond dans le noir
C’est tu la fin du monde que je vois?
Les temps courent jusqu’au point final
La déroute, ou la chute abyssale
J’veux monter haut mais avant faut descendre
Au fond des choses et renaître de ses cendres
Et sous les glaces
De décembre
Un feu immense
Nos bouches qui craquent
Nos larmes qui brûlent
D’un feu immense
Oh papa je tombe si fort
Sous le bruit des bombes encore
On va tu sauver le monde une dernière fois
Oh mama je tombe encore
Je vois pas le fond dans le noir
C’est tu la fin du monde que je vois?
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FILPO Montreal, Québec
Filpo est le tout nouveau projet indie franco de l’auteur-compositeur-interprète Paolo Philpot mis au monde avec ses amis
musiciens Gabriel Lapointe, Simon Kearney, Gabriel L’Heureux et Paul Aubry.
Le rock lourd et groovy y navigue avec des chansons personnelles et décloisonnées où timbres d’époque plongent sans retenue dans les confins du présent.
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